La direction sétifienne, qui est préoccupée ces derniers temps par le payement des coéquipiers de Mokhtar Benmoussa, semble négliger le payement de l’indemnité réclamée par l’ex-Sétifien, le Franco-Tchadien Idangar qui a saisi la FIFA et obtenu gain de cause au final. Ce qui met les dirigeants dans une situation embarrassante, vu qu’ils sont contraints de payer pas moins de 75 000 euros au joueur, s’ils veulent éviter de sérieux ennuis avec l’instance du football mondiale.
Aucune réaction au verdict de la FIFA
Même si la FIFA a informé la direction sétifienne, depuis le 7 janvier dernier, de la nécessité de payer la somme de 75 000 euros à Idangar, aucun dirigeant ne semble se soucier de cette décision, vu que trois semaines après avoir pris connaissance de ce verdict, aucune démarche n’a été entreprise pour régler de manière définitive ce dossier.
Il faudra s’attendre à des sanctions
Malgré la nonchalance des dirigeants sétifiens dans le traitement de cette affaire, il faut bien rappeler que l’USMB, durant la saison 2001-02, a failli se retrouver en D2 à cause de la sanction de la FIFA. L’on se rappelle que le club phare de la ville des Roses avait perdu deux précieux points pour ne pas avoir payé le Brésilien Sergio.
Après le 7 février, l’Entente pourrait perdre deux points
Comme il s’agit d’une décision de la FIFA et non de la Ligue nationale, la direction devra bien comprendre qu’au-delà de la date butoir du 7 février, l’Entente pourrait être sanctionnée d’une défalcation de deux points, tout en étant dans l’obligation de payer la somme de 75 000 euros à l’ex-joueur sétifien, Idangar.
Une relégation en D2 n’est pas à écarter
On est conscient que la défalcation de deux points pénalisera sérieusement le club phare des Hauts-Plateaux qui est en train de jouer les premiers rôles en championnat. Mais voilà que la FIFA pourrait aller encore plus loin en sanctionnant les Sétifiens. En effet, les responsables ententistes sont en train de jouer avec le feu quand on sait que la formation sétifienne pourrait se retrouver en D2.
Régler cette affaire est devenue une priorité
Même si tout le monde à Sétif est conscient de l’actuelle crise financière qui secoue le club phare de Aïn Fouara, la direction devra réunir la somme de 75 000 euros pour payer le joueur et éviter ainsi une véritable humiliation, que ce soit au niveau national ou international, sachant que l’Entente a une réputation à défendre.
Ne pas oublier l’autre affaire du Zamalek
Hormis cette affaire d’Idangar, la direction sétifienne devra aussi régler le payement du recrutement d’Aoudia de façon définitive, vu que le club égyptien du Zamalek n’a toujours pas reçu la dernière tranche des 25 000 dollars. Une somme considérable pour l’Entente, sauf que le laisser-aller des dirigeants pourrait nuire aux relations entre les deux clubs.