La sélection marocaine de football a ridiculisé son homologue algérienne par 4 buts à 0, samedi soir au nouveau stade de Marrakech, en match de la 4è journée du groupe D des éliminatoires de la CAN-2012, prenant par la même une belle revanche sur son adversaire du jour et en se positionnant dans la course à la qualification, juste avant le sprint final.
D'ailleurs, sur une de ces attaques, Hadji, surpris par la balle qui lui arrive aux pied alors qu'il était face-à-face avec le gardien algérien, essait de marquer à la "Madjar", mais la place dans les bras de Mbolhi.
Mais ce n'était que partie remise puisque Chammakh, qui reçoit la balle au fond, gagne son tête-à-tête avec le gardien algérien et double la mise (38è), déclenchant, cette fois-ci, la rage des joueurs algériens qui se sont lancés à l'assaut de la cage de Nadir Lamiaghri, mais le portier du Wydad s'en sort bien après avoir repoussé un tir sec dans un premier temps (37è), avant d'être sauvé par le montant droit, dans un deuxième (40è).
Malgré l'avantage au score (2-0 à la mi-temps), le onze national a maintenu la pression à la reprise, enchaînant les tentatives, dont la plus nette a été la passe sur le dos d'un défenseur algérien, repris par Chammakh dans une angle fermée, mais son tir est stoppé par le gardien (46è).
Le blocus imposé par les Marocains sur le camp adverse, grâce à une défense et un milieu de terrain solides et fermement placés, portant vers l'avant une attaque virevoltante et intraitable, a fini par museler complètement l'équipe algérienne qui n'arrivait plus à développer son jeu et se contentait d'encaisser.
Le coup de grâce allait venir des pieds de Youssef Hajji, jusqu'à ce moment là méconnaissable. Le joueur de l'AS Nancy, s'infiltre dans le coeur de la défense algérienne, prise de court par une passe à raz de terre dans le milieux, et trompe Mbolhi (60è), répondant au plafond exigé par le public marocain qui n'a cessé de scander "Le peuple exige 3 à 0", reprenant les slogans du printemps arabe, afin d'exprimer leur souhait s'assister à un " printemps" du football marocain.
Un souhait exaucé puisque l'homme de la rencontre sans conteste, Assaidi, voit ses efforts et sa brillante prestation récompensés de la plus belle manière après avoir inscrit le quatrième but (68è) : suite à une infiltration rapide, il malmène un défenseur, avant de figer le gardien sur un tir d'une angle impossible. Quelques minutes plus tard, le même Assaidi allait récidiver de la même manière, mais il a manqué de réussite cette fois-ci.