Par : S. B. samedi 04 octobre 2008
Alors qu’il ne s’attendait pas à ce que la direction sétifienne riposte en lui demandant de restituer les clés de la voiture qu’elle a mise à sa disposition, et ce, après avoir décidé d’arrêter sa prise en charge à l’hôtel Frantz-Fanon pour cause d’abandon de poste, Simondi a demandé à voir en urgence le boss sétifien pour régler une fois pour toute cette situation. C’est ce qui s’est passé mardi au siège du Beaumarchais où Serrar a reçu comme il l’a souhaité Simondi. Lors de cette réunion, ce dernier a demandé son ex-patron de lui octroyer 12 mensualités et un lit de terrain pour clore définitivement cette affaire, tout en lui affirmant que ce seront ses revendications auprès de la FIFA si cette affaire n’est pas réglée à l’amiable. Sur ce, Serrar lui a répondu qu’il ne peut demander douze mensualités dès lors que le contrat pour un entraîneur d’un club n’est que de dix mois et pour ce qui est du terrain, les lois algériennes régissant le foncier interdisent formellement la vente de terrains à des étrangers à moins si l’acquisition d’un lot de terrain par un étranger rentre dans un projet d’investissement. Ce qui n’est pas le cas, bien sûr, pour Simondi. Allant plus loin, Serrar a tenu à «rassurer» son hôte qu’il ne percevra rien de tout cela du moment que la loi est du côté de l’ESS, étant donné qu’il a enfreint les dispositions de son contrat en abandonnant son poste. Toutefois, Serrar a fait part de l’intention de sa direction de lui octroyer en tout et pour tout six mensualités pour annuler son contrat. Une proposition qui semble, a priori, intéresser Simondi qui a demandé quatre jours de réflexion avant de donner sa réponse définitive.
S. B.