Dix mois après avoir quitté le championnat algérien en ayant pris la destination de l’Egypte où il avait pris les rênes d’Al Masry, Alain Geiger va poser ses valises une nouvelle fois en Algérie, mais cette fois du côté de l’est du pays, plus exactement à Sétif.
En effet, depuis hier après-midi, le technicien suisse est officiellement le nouvel entraîneur de l’ESS. La direction sétifienne, du moins sept de ses membres, s’est réunie au siège de l’ASC à Beaumarché pour choisir entre les trois postulants pour ce poste, en l’occurrence Noureddine Zekri, Enrico Fabbro et Alain Geiger. Les dirigeants ont commencé par la candidature de Zekri qui présente l’avantage de connaître la maison pour avoir déjà eu à entraîner l’ESS. Mais après débat, ce dernier n’a pas été retenu pour deux raisons. La première est d’ordre financière, car on a jugé excessif ses exigences . Au départ, Zekri avait exigé la somme de 200 millions par mois, avant d’accorder un rabais de 50 millions. Ceci n’a pas suffi pour convaincre la direction. Il y a aussi cette fâcheuse tendance qu’à Zekri à faire des déclarations tapageuses sur les différents titres nationaux. Lors de son premier passage, il promettait à chaque fois de se tenir tranquille, mais au final, les Sétifiens découvraient le lendemain une déclaration à faire bouger le tout-Sétif.
Par la suite, Serrar et ses collaborateurs devaient trancher entre Fabbro et Geiger, la balance a vite penché du côté du technicien suisse qui a demandé beaucoup moins d’argent que l’Italien. En effet, celui qui avait conduit la JSK en demi-finale de la Ligue des champions dans sa précédente édition touchera un salaire de 8 000 euros, ajouter à cela le fait que son visa est en cours de validité, ce qui fait qu’il pourra venir à Sétif dans les plus brefs délais. Serrar lui a d’ailleurs demandé de se présenter avant lundi pour signer son contrat et entamer le travail, car il n’y a pas plus de temps à perdre vu que le championnat est lancé et qu’un club comme l’Entente ne peut pas se permettre de rester trop longtemps sans un entraîneur en chef.