Zekri donne ses exigences et ses critiques

Malgré la réunion qu’il a eue avec les dirigeants sétifiens, l’entraîneur Noureddine Zekri, qui a certes accepté de continuer de driver les Noir et Blanc, après avoir menacé de demissionner, n’est pas vraiment motivé d’entraîner les équipiers de Hachoud avant d’avoir l’assurance de la direction de respecter ses promesses qui datent de quelque temps déjà.

Il refuse de reprendre le travail avant d’avoir signé son contrat
Parmi les points les plus sensibles durant la réunion entre le coach Zekri et les membres de la direction, c’est le non empressement de cette dernière à officialiser la signature de Zekri. Ce qui a poussé le natif de Batna à refuser d’entamer son travail avant de signer son contrat, en zappant même la séance matinale d’hier. C’est son adjoint Madoui qui a dirigé l’entraînement des coéquipiers de Hadj Aïssa.

Il insiste aussi sur la venue du docteur Abdelatif
Séduit par le bilan fait par le médecin Abdelatif concernant l’état de santé de Metref, qui s’est révélé identique à celui fait par le joueur en France, l’entraîneur sétifien insiste sur la venue de ce médecin à Aïn Fouara, afin de renforcer encore plus le staff médical à l’avenir.

Il a envoyé une invitation au préparateur physique italien
Si la direction a de nouveau affirmé à Zekri qu’elle a déjà envoyé une invitation au préparateur physique italien, Angilio Bouzibi, le coach des Noir et Blanc n’a pas hésité malgré tout à envoyer une seconde invitation à son ami italien, avec l’espoir de le voir venir entamer son travail dans les plus brefs délais.

Après Saâdane, Zekri s’attaque à Benchikha
Malgré que la direction et surtout Serrar ne cessent de rappeler à Zekri qu’il ne faut pas trop critiquer les responsables du football algérien, le coach sétifien, et après avoir fait le bilan des Verts sans langue de bois, a de nouveau récidivé après la publication du planning de l’EN À, en visant clairement le sélectionneur national, Abdelhak Benchikha.

Zekri : «C’est illogique de faire tant de stages en cinq mois»
Le coach Zekri, qui sait que sa mission risque d’être plus compliquée que l’an dernier vu l’immense argent dépensé en matière de recrutement, pour renforcer un groupe déjà étoffé, est très surpris d’apprendre la décision du sélectionneur Benchikha de programmer pas moins de 10 stages en cinq mois seulement. Ce qui est exagéré, surtout que l’Entente possède pas moins de dix internationaux. L’ESS sera donc obligée de vivre le même calvaire que celui vécu l’an dernier, en ratant au final le privilège de préserver le titre de champion, perdu au profit du Mouloudia d’Alger.

«Même la FIFA nous donnera raison dans cette affaire»
En ne reculant devant rien, Zekri affirme que Benchikha devra revoir ses plans, car même les lois de la FIFA n’admettent pas un tel traitement pour des équipes qui ont dépensé des fortunes, et qui seront dans l’obligation de libérer leurs joueurs 72 heures avant les rencontres officielles.

Hadj Mansour n’a rien compris
Après pourtant un entretien en tête-à-tête avec le président Serrar dans son propre domicile, l’ex-entraîneur de l’Entente, qui était annoncé comme futur directeur technique du club, n’a pas compris le mutisme du premier responsable sétifien qui ne l’a plus rappelé après le refus catégorique de Zekri de voir l’ancien coach du MCO venir jouer le rôle d’observateur de son travail.

Il ne sera pas présent au Congo
En attente d’une réponse définitive durant la réunion d’avant-hier concernant sa nomination au poste de directeur technique ou non, Hadj Mansour n’a pas hésité à appeler les dirigeants pour connaître son sort, en comprenant qu’il n’était pas le bienvenu à l’heure actuelle, en demandant de récupérer son passeport, tout en barrant son nom de la liste de le délégation qui effectuera le déplacement au Congo.

Le Buteur